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Le FMI ne cédera pas sur la question des pertesAbonnés

Philippe HAGE BOUTROS-En déplacement au Liban depuis une dizaine de jours, la délégation du Fonds monétaire international a fait le point hier sur la situation économique et financière dans le pays, en s’attardant longuement sur l’échec des autorités à lancer les réformes promises en avril dernier et listées dans l’accord préliminaire conclu avec le FMI. La délégation a adressé ce bilan à l’occasion de la clôture de sa mission de surveillance du Liban, un des pays membres de l’organisation, selon la procédure prévue par l’article IV de ses statuts.
« Le Liban vit un moment très dangereux, quasiment à la croisée des chemins. Nous sommes dans une situation où le statu quo et l’inaction politique vont laisser le pays dans une crise sans fin », a lancé de prime abord le chef de mission de l’organisation pour le Liban, Ernesto Ramirez Rigo, au cours d’une conférence de presse organisée l’après-midi sans le moindre officiel libanais présent. « Si le statu quo est maintenu, nous nous attendons au mieux à une période de stagflation (un phénomène alliant ralentissement de la croissance et forte hausse des prix), au pire à une période d’hyperinflation (inflation hors de contrôle), ce qui impactera nécessairement la vie des Libanais pour une longue période à venir », a-t-il encore prévenu.
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