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Les ONG otages des banques libanaises

Justine Babin-En pleine crise de liquidités, les associations bataillent pour conserver la valeur de leurs subventions en devises «fraîches», en dépit des
restrictions bancaires et des exigences de certains bailleurs parfois peu compatibles avec la situation dans le pays.C’est un exercice acrobatique. Les acteurs de l’aide humanitaire et du développement ont à combattre depuis près d’un an et demi leseffets de la crise de liquidités au Liban sur deux fronts: les restrictions informelles sur l’accès aux capitaux imposées par les banques,d’un côté, et les exigences de transparence et comptables de leurs bailleurs, de l’autre. En jeu, la conservation de la valeur de leurs importantes subventions en devises reçues de l’étranger, indispensables à leurs bénéficiaires dans un contexte de grave crise économique et sociale
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