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Lutte contre la corruption : le Liban est à la croisée des chemins

Stefanie MCCOLLUM, ambassadeur du Canada ;Anne GRILLO, ambassadeur de France ;Andreas KINDL ambassadeur d’Allemagne ;Nicoletta BOMBARDIERE, ambassadeur d’Italie ;Masayuki MAGOSHI , ambassadeur du Japon ;Hamish COWELL, ambassadeur du Royaume-Uni ;Dorothy C. SHEA, ambassadeur des États-Unis ;Ralph TARRAF, ambassadeur de l’Union européenne.
La Journée internationale de la lutte contre la corruption, célébrée aujourd’hui dans le monde entier, nous offre à tous l’occasion de nous élever contre les pratiques qui entravent la bonne gouvernance, la croissance équitable et le développement économique. C’est notamment l’occasion d’examiner de plus près les défis auxquels le Liban est confronté et de demander instamment des améliorations qui peuvent bénéficier directement au peuple libanais. Le gouvernement libanais a reconnu la nécessité de mettre en place des politiques de lutte contre la corruption. Le Liban a ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption et, tout récemment, le gouvernement a accepté les priorités fixées par le Cadre de réforme, de redressement et de reconstruction (3RF). En outre, la stratégie nationale de lutte contre la corruption du Liban, qui a été adoptée en 2020, définit sa feuille de route en la matière de lutte. Cependant, la Commission nationale de lutte contre la corruption, chargée de l’application de cette stratégie, reste dépourvue des statuts et des ressources nécessaires pour mener à bien sa mission.
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