• November 25, 2022
• By L'Orient Le Jour

Anne-Marie El-HAGE-Dans les écoles libanaises, on enseigne encore comme il y a 25 ans. L’informatique, lorsqu’elle est introduite, est inadaptée aux besoins technologiques mondiaux. Le livre d’histoire s’arrête bien avant la guerre civile (1975-1990). Toute une flopée de métiers sont ignorés, comme l’art, la musique, le sport… Quant au système d’évaluation, il n’a pas bougé d’un iota en un quart de siècle, principalement basé sur les contenus et les examens finaux traditionnels. Une bonne partie des enseignants, eux, continuent de donner leur cours magistral, matière par matière, ignorant qu’au fil des années, méthodes et contenus ont subi un bouleversement radical. Leur support principal est tiré de programmes obsolètes datant de 1997, eux-mêmes inspirés, après quelques réajustements cosmétiques, d’une pensée remontant aux années 1970.
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