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S&P pense qu’un bail-in est virtuellement inévitable

Philippe HAGE BOUTROS et Magaly ABBOUD- L’agence de notation financière Standard & Poor’s a affirmé dans la note de présentation d’un rapport sur le Liban publié lundi soir que le coût de la restructuration de la dette publique libanaise et la dépréciation des actifs des banques pourrait représenter à ces dernières jusqu’à 134 % du PIB estimé pour 2021, “avant une potentielle dévaluation (officielle) de la monnaie”.Cette configuration combinée au fait que les banques “luttent pour lever du capital” rend plus que “probable” la nécessité d’imposer un “bail-in” des déposants “sous quelque forme que ce soit” – conversion d’une partie des dépôts en capital voire le paiement de ces dépôts à un taux inférieur à celui du marché, afin d’absorber ces coûts élevés, selon l’analyste de S&P, Mohammed Damak, cité dans le rapport.
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