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La moitié du secteur public libanais ne tiendra pas plus d’un an

L’absentéisme atteint la barre des 80 % en moyenne dans les 70 administrations et institutions sondées.

Magaly ABBOUD,

C’est à l’occasion d’une journée de débat autour du thème « L’État : un choix incontournable » organisée dans ses locaux que l’institut Basil Fuleihan, rattaché au ministère des Finances, a présenté hier une nouvelle étude sur les dégâts provoqués par la crise que traverse le Liban se focalisant sur le secteur public. Intitulée « Enhancing Budget Transparency, Accountability and Inclusiveness in Lebanon-II », elle doit être publiée la semaine prochaine sur le site de l’institut. L’ambassadrice de France au Liban Anne Grillo, présente à la conférence, a confirmé, lors de son discours « qu’il n’y aura pas de Liban sans État n’en déplaise à ceux qui l’ont investi pour mieux le faire disparaître, ceux qui voudraient le mettre au pluriel pour mieux se l’approprier, et ceux qui voudraient le mettre aux enchères pour se rembourser de leurs propres errements. Ils se reconnaîtront, ils appartiennent au même syndic de faillite »….

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