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Après avoir payé son essence, l’instituteur libanais n’a plus que 3 dollars par mois pour vivre

Anne-Marie El-HAGE “Pour la quatrième année consécutive, enseignants, écoles, parents et élèves se préparent à une nouvelle année scolaire mouvementée au Liban. Alors que les vacances d’été touchent à leur fin (une partie des élèves du privé sont déjà retournés sur les bancs de l’école), le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEHE) n’a toujours pas élaboré de stratégie ou de vision claire visant à relever les innombrables défis qui affectent les perspectives d’apprentissage d’un million et demi d’élèves libanais et syriens. Bien au contraire, il pousse les 39 000 enseignants des écoles publiques et les 50 000 enseignants du secteur privé à davantage d’austérité. Et pour éviter les grèves du corps professoral, il se contente d’adopter des solutions en demi-teinte. Il offre aux enseignants des compensations financières insignifiantes, tout en les menaçant de mesures disciplinaires s’ils s’abstenaient de se rendre à l’école à cause du coût inabordable du transport.
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