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Gaz offshore au Liban : le consortium mené par Total devrait bien intégrer le Qatar

Fouad GEMAYEL et Philippe HAGE BOUTROS-Alors que l’accord libano-israélien sur la frontière maritime, qui devrait permettre au Liban de poursuivre l’exploration de sa zone économique exclusive (ZEE) pour en confirmer les potentielles réserves d’hydrocarbures, doit être signé aujourd’hui,plusieurs
indices semblent confirmer que le consortium jusqu’ici mené par Total pourrait bientôt intégrer le Qatar à travers le géant Qatar Energy.Ce groupement, initialement composé du français Total (40 % des parts), de l’italien Eni (40 %) et du russe Novatek (20 %), a remporté en 2018 les premières licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore émises par le Liban pour deux des 10 blocs de la ZEE, dont le bloc n° 9, qui est situé sur la zone que le pays disputait avec son voisin du Sud. Suite à l’annonce, il y a plus d’un mois, du retrait de Novatek de ce consortium et de la cession de ses parts au Liban, le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Walid Fayad a fait une nouvelle annonce hier à l’agence Reuters, qui laisse entrevoir une seconde modification imminente de la structure de ce groupement de sociétés.
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