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La banque centrale prêtera à l’État de quoi subventionner les importations de carburant

Philippe HAGE BOUTROS et Julien RICOUR-BRASSEUR-La crise que le Liban traverse depuis l’été 2019 a pris un nouveau tournant hier. Dans un communiqué publié en milieu d’après-midi,la Banque du Liban (BDL) a affirmé qu’elle ne financera pas les besoins en devises de l’État libanais sans demande expresse de celui-ci, et qu’elle devra forcément ponctionner les montants demandés sur les réserves obligatoires des banques déposées auprès d’elle et qui sont aujourd’hui presque tout ce qui reste des réserves de change dont dispose la BDL.C’est en tout cas la procédure qui sera, sauf surprise, privilégiée pour financer une modification du mécanisme de subvention de la banque centrale et dont bénéficient les importateurs d’essence depuis octobre 2019. Une modification qui devrait permettre, selon le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Raymond Ghajar, de maintenir les prix en livres de l’essence à un niveau inférieur à celui qu’ils devraient atteindre compte tenu de la valeur de la livre « pendant trois mois ».
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