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La banque, le braqueur et le déposant

Julien RICOUR-BRASSEUR-Trois petits coups résonnent et la clé tourne dans la serrure. Entrouvrant la paroi métallique, le gardien salue le visiteur sortant, puis y laisse entrer, avant de l’y enfermer, le suivant. Barricadée derrière des cloisons métalliques, mises en place lors de la contestation d’octobre 2019, la banque a renforcé ses mesures de sécurité depuis la prise d’otages
par Sali Hafez d’une de ses succursales. Sur le trottoir, les déposants font la queue, surveillés par un employé, trousseau au poignet, espérant pouvoir y effectuer l’une ou l’autre transaction encore autorisée par le secteur bancaire libanais.
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