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La BDL et le laborieux chantier de la restructuration du secteur bancaire (II/II)

Service écononmique- Pendant un an et demi, la Banque du Liban (BDL) aura tenté de reprendre la main face à la dégradation sans précédent de la situation économique et financière du pays du Cèdre. Toutefois, peu de temps après que le pays ne commence à entrer dans le mur en août 2019, Riad Salamé, gouverneur de l’institution depuis 1993, semblait déjà avoir compris que la pérennité de la politique monétaire, basée sur la fixation du taux de change dollar/livre qu’il pratiquait depuis les années 1990, était bel et bien compromise. Un mois notamment marqué par l’alignement quasi unanime des verdicts des principales agences de notation financière concernant la solvabilité du pays,dont la dette publique n’a cessé de grimper ces dernières années –atteignant 95 milliards de dollars à fin octobre dernier –, ainsi que par la liquidation surprise d’une banque de taille moyenne, la Jammal Trust Bank, visée par des sanctions américaines.
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