• February 5, 2022
• By L'Orient Le Jour

Nada MAUCOURANT ATALLAH- Une fois encore, le gouvernement libanais est amené à revoir sa copie : plus d’un an et demi après que le premier plan de sauvetage économique élaboré par le cabinet de Hassane Diab a été sabordé par une fronde politique et bancaire portant sur son estimation des pertes financières subies par le pays, c’est au tour de la mouture concoctée par le ministère des Finances actuel de subir le même sort, infligé cette fois par le Fonds monétaire international – avec lequel les négociations ont repris la semaine dernière. Dès jeudi, la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva a affirmé à des journalistes que l’institution ne soutiendrait qu’un programme « complet », portant notamment « sur les plans que le pays propose pour faire face à la crise du secteur financier, et plus largement sur les réformes dont le Liban a besoin », tout en se félicitant que ses équipes puissent désormais compter sur un « partenaire ». Une façon diplomatique d’annoncer le rejet de la version présentée.
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