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Le photovoltaïque résidentiel au Liban, mode d’emploi

Fouad Gemayel- Il est 8 heures ce matin-là lorsque Rita, résidente au Metn, reçoit un message sur son téléphone portable. « Nous informons nos chers abonnés que nous serons contraints de couper le courant électrique de 9h à 13h, de 15h à 17h30 et de 1h à 6h le lendemain. Merci de votre compréhension et de votre coopération », lit-elle. Ce texto, c’est le propriétaire du générateur de son quartier auprès de qui elle est abonnée qui le lui a envoyé via l’application WhatsApp. Devenu quotidien, ce message permet à cette mère de famille d’organiser sa journée, car Rita ne peut pas compter sur les heures de courant fournies par Électricité du Liban (EDL), supposée assurer l’intégralité de la demande en électricité du pays. Les quelque deux à trois heures que Rita reçoit par jour de ce fournisseur public sont « éparpillées », au point qu’elle ne les considère plus que comme « un bonus ». Mais, début octobre, la donne a changé : Rita ne reçoit plus son message matinal quotidien. Cette situation « agaçante », qui vient s’ajouter au black-out dans lequel elle est plongée environ 11 à 12 heures par jour, va la pousser à installer chez elle un système photovoltaïque qui lui fournira du courant électrique toute la journée. Un choix que de plus en plus de Libanais, sans courant pendant 8 à 20 heures par jour en fonction de leur lieu de résidence, semblent faire.
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