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Le secteur bancaire demande un nouveau délai à la BDL pour assurer ses arrières

Julien RICOUR-BRASSEUR-Avec une dernière échéance prévue à fin février 2021, la recapitalisation des banques libanaises, imposée dès novembre 2019 par la
Banque du Liban (BDL) et nécessaire à leur maintien sur le marché pour un assainissement du secteur désormais vital, semble se confirmer comme une mission impossible dans le temps imparti pour la majorité d’entre elles. Une situation qui a finalement poussé l’Association des banques du Liban (ABL) à envoyer une requête officielle à la banque centrale pour prolonger une nouvelle fois le délai accordé par cette dernière afin de leur permettre de souscrire à cette obligation. Si cette démarche était prévisible, la surprise vient plutôt de l’argumentaire utilisé pour l’appuyer. Dans son courrier, dont L’Orient-Le Jour a pu consulter une copie, l’ABL invoque en effet la récente législation relative à la suspension de tous les délais légaux, judiciaires et contractuels, et dont l’application, selon l’étude juridique annexée à cette demande, s’étendrait au secteur bancaire.
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